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Message par Chris17 Mer 9 Avr - 17:35

Castillonnaise Castillonaises_025_590pix

La brebis Castillonnaise

La sauvegarde, voire la relance de la Castillonnaise ne peut se concevoir qu’au sein de son biotope montagnard, parmi les élevages traditionnels qui donnent encore une âme à la montagne.
Origine et Historique

Au milieu du XIXe siècle, l’administration de l’Agriculture différencie deux races pyrénéennes selon le type de laine : la race pyrénéenne à laine tombante et la race pyrénéenne à laine frisée. Les animaux de la Haute-Garonne et de l’Ariège appartenant au groupe montagnard qualifié de « population ovine des Pyrénées Centrales » faisaient partie de la deuxième catégorie. Ce n’est qu’à partir de 1907 que la dénomination « Castillonnaise » apparaît au sein de cette population aux côtés de la Tarasconnaise. Son nom proviendrait de son lieu d’origine, la vallée de Castillon en Ariège dans le Haut-Couserans, où la race reste encore implantée à l’état relictuel. Elle est plus connue localement sous l’appellation « tête rouge » en raison de la pigmentation de sa peau. A la fin du siècle dernier, les animaux de cette race à l’ossature fine et d’engraissement facile étaient très recherchés par les éleveurs de la plaine.
Evolution et Situation actuelle

En 1929, on estimait à 50 000 le nombre de brebis Castillonnaises. En 1969, il n’en restait plus que 19 000 dont 95 % en Ariège.
Des croisements anarchiques sont à l’origine de cette situation : les uns liés à l’utilisation de béliers de races anglaises, puis Tarasconnais pour obtenir de plus gros agneaux ; les autres provenant des luttes incontrôlées en estive qui accentuent les difficultés de renouvellement en race pure. L’exode rural, particulièrement important en zone de montagne, a également contribué à la diminution des effectifs qui ne comptent plus aujourd’hui qu’environ 4 000 brebis réparties dans 30 élevages. Mais depuis 2000, les effectifs ont presque doublé

Description

Tête fine, tachée de roux, chanfrein étroit et long légèrement busqué chez la brebis, davantage chez le bélier
Oreilles légèrement pendantes
Cornes présentes chez le mâle, manquent chez la femelle.
Muqueuses légèrement colorées (grisâtre).
Encolure cou grêle.
Membres moins longs que ceux des autres races des Pyrénées Centrales, ce qui abaisse le format de l’animal.
Laine grossière (jarre), mèches 5 à 8 cm ; poids des toisons : de 0,5 à 1kg.
Toison blanche, parfois tachée de roux surtout la tête et les extrémités.
Poids béliers de 60 à 70 kg ; brebis de 45 à 55 kg.
Taille hauteur au garrot : béliers de 60 à 70 cm, brebis de 50 à 65 cm.
Aptitudes

Le petit gabarit et la rusticité de la Castillonnaise sont les deux caractéristiques qui lui permettent de transhumer en montagne, de s’adapter aux chocs climatiques et aux conditions d’hivernage souvent précaires. Peu exigeante en alimentation, tant en pacages qu’en bergerie, la race Castillonnaise possède aussi de bonnes qualités maternelles (prolificité : 126 à 130%, valeur laitière : Gain Moyen Quotidien (GMQ) de 245 à 305 gr/jour entre 10 et 30 jours ). Les remarquables qualités laitières de cette brebis en font incontestablement, malgré un format réduit, la première dans la race des Pyrénées Centrales. De plus son désaisonnement sexuel autorise des mises-bas d’automne, à la descente d’estive.

Les agnelages sont étalés sur l’automne et l’hiver. Le milieu naturel n’offre guère de possibilité d’intensification et de mécanisation. Ainsi, en hiver, les brebis allaitantes ainsi que les agneaux ne reçoivent du grain que de façon parcimonieuse. Les agneaux ne vont pas en altitude car la faible qualité des estives ne permet pas de produire des agneaux « finis » à leur descente de la montagne. Ceci explique que la production, longtemps dominante, d’agneaux de lait vendus à 2 mois (20-22 kg vif pour l’engraissement d’animaux en partie à destination de l’Espagne ces dernières années), demeure encore la ressource principale des élevages. Cette production reste beaucoup moins coûteuse que celle d’agneaux de boucherie vendus à 3 - 4 mois et pesant plus de 28 kg vif. La vente de reproducteurs constitue un troisième mode de valorisation.
Actions de sauvegarde

Depuis 1989, diverses actions on été successivement mises en place pour assurer la sauvegarde de ce patrimoine génétique sur le long terme tout en favorisant son maintien dans son milieu traditionnel d’élevage

La semence de 12 béliers représentant les différentes origines de la race - soit un total de 1 105 paillettes - a été congelée afin de constituer une réserve génétique.
A partir de 1995, un contrôle de performances de type « formule 8 », permettant la maîtrise de la reproduction (désaisonnement, rythme d’agnelage, prolificité) par le répérage des dates de lutte et de mise-bas, a été mis en place chez les éleveurs afin de mieux connaître la race.
Le programme inclut l’animation technique (tournées de marquage et classement des troupeaux), il permet également le passage en centre d’élevage d’une vingtaine de jeunes béliers de renouvellement pour permettre une meilleure maîtrise de la voie mâle chez les éleveurs sélectionneurs.
Enfin, pour éviter l’augmentation de la consanguinité résultant des échanges de béliers entre élevages déjà génétiquement proches, on a mis en place un système de rotation des béliers (dit « système de l’horloge ») dans les élevages individualisés en familles génétiques. Depuis quelques années le programme de lutte contre le tremblante ovine a compliqué ce système d’échange des béliers

Source : http://www.midipyrenees.fr/La-brebis-Castillonnaise,8088 et Google images
Chris17
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