Bordelaise

La Bordelaise était une race laitière utilisée pour approvisionner Bordeaux en lait frais et en beurre. Elle est aujourd’hui utilisable aussi bien pour la production laitière qu'allaitante, et convient particulièrement à de petites structures et pour la commercialisation en vente directe.


XVIIIème siècle

Existence d’une population laitière rustique à robe bigarrée, autour de Bordeaux.


1870

Une épidémie de péripneumonie décime les troupeaux : la race en souffre mais se reconstitue.


1898

Création du herd-book (livre généalogique).


1950

La politique de réduction du nombre de races entraine la disparition de la Bordelaise, concurrencée par la Frisonne.


1978

Suite au recensement des races bovines menacées de disparition, la race est considérée disparue par l’ITEB.


1988

Un troupeau à forte dominance Bordelaise est retrouvé en Dordogne par le Conservatoire des Races d’Aquitaine.


1990

Le Conservatoire des Races d’Aquitaine achète des animaux et met en place un programme de reconstitution de la race.


Années 90

L’Institut de l’Élevage rejoint le programme et prend en charge l’inventaire de la race.


2008

Création de l’Organisme de Sélection des races bovines en conservation, dont la Bordelaise fait partie.

Hauteur au garrot femelles : 130 à 135 cm
Hauteur au garrot mâles : 135 cm
Poids adulte femelles : 600 kg
Poids adulte mâles : 700 à 900 kg

La Bordelaise était utilisée à l'origine pour approvisionner Bordeaux en lait frais et beurre ainsi que fumure pour les grands vignobles du Médoc et des Graves. Pratiquement disparue puis retrouvée dans les années 80, elle est aujourd'hui utilisable aussi bien pour la production laitière qu'allaitante, notamment pour la production de veaux blancs ou rosés élevés sous la mère. Elle convient particulièrement pour de petites structures et pour la commercialisation en vente directe.

Les animaux pigaillés étaient recherchés pour leur esthétique originale mais les bayrettes étaient réputées pour leur plus grande rusticité et meilleures qualités laitières. Les deux panachures existent aujourd'hui dans la race, avec une recherche particulière des animaux pigaillés tout en préservant au mieux la variabilité génétique de la population.

Source : http://www.racesdefrance.fr/bovins/tres-faible-effectif?id=91 et Google images