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Chelmon rostratus

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Chelmon rostratus Empty Chelmon rostratus

Message par balcad.pug Mer 29 Jan - 18:36

SIGNIFICATION DU NOM SCIENTIFIQUE.

Chelmon rostratus (Linné, 1758)
Chelmon : du grec chele = pince (nom donné par l'auteur grec Hesychius à un Poisson indéterminé).
rostratus : pourvu d'un rostre (ou bec).

NOMS COMMUNS.

Français : Chelmon à bec médiocre, pavillon long bec (Maurice)
Allemand : Orange-Pinzettfisch
Anglais : Copperband butterflyfish, Longsnout butterflyfish, Beaked coralfish
Japonais : Hashinaga chochô-uo
Néerlandais : Pincetvis
Malais de Batavia : Kipper-laut

ORIGINE.

Localité typique : «habitat in lndiis». Archipel indo­ustralien, jusqu'à la Nouvelle-Guinée et aux îles Salo­mon, Australie septentrionale, Philippines, atteint excep­tionnellement l'extrême sud des Ryu Kyu (Ishigakijima, Masuda et al. 1984), péninsule malaise (Malacca, Poulo Condor, Singapour), Inde, Sri Lanka s'étend vers l'ouest jusqu'à Maurice (Baissac 1976) et la côte africaine (fide Ahl 1923, ne figure pas dans les faunes locales de Playfair et de Smith).

aquariologie.

Importé de Singapour et de Manille essentiellement. Relativement résistant au transport, l'acclimatation étant responsable d'un pourcentage élevé d'échecs dans les premières semaines.

TAILLE.

Jusqu'à 170 mm LT (14-151 mm LS).

classification.

ordre : perciformes
Sous-Ordre : Percoïdes
famille : Chétodontidés
genre : Chelmon Cloquet, 1817
espèce : rostratus

Remarque : Chelmo Oken, 1817 (adopté dans la première édition de cette fiche, septembre 1974) et Chelmon Cloquet, 1817, fondés l'un et l'autre sur les «Chelmons», nom vernaculaire français de Cuvier (Le règne Animal, 1ère éd., 1816), ont été publiés la même année, sans qu'il ait été possible d'établir avec certitude lequel des deux noms a priorité de date. Les noms proposés par Oken ayant été jugés irrecevables (nomina nuda), il faut donc considérer Chelmon Cloquet comme le nom valide (Burgess 1978).

PRINCIPAUX SYNONYMES.

Chaetodon rostratus Linné, 1758 (habitat in Indiis)
Chaetodon enceladus Shaw et Nodder, 1791 (Inde)
Chelmon rostratus Bennett : 1830 (Sumatra)
Chelmon rostratus Cuvier : 1831 (Java)
Chelmon lol Thiollière, 1857 (Woodlark)
Chelmon rostratus marginalis Marshall, 1964 (Queens­land)
Chelmon marginalis Richardson 1842

DESCRIPTION.

Caractères de la famille.

Ils ont été exposés à plusieurs reprises et nous rappel­lerons seulement qu'il existe, dans cette famille, une tendance à l'allongement du museau que l'on interprète généralement comme une adaptation alimentaire, per­mettant aux animaux de chercher leur nourriture dans les anfractuosités du récif ou parmi les branches des madrépores. Cette évolution est très marquée chez les genres Chelmon, Chelmonops, Prognathodes et surtout Forcipiger qui ne renferment chacun qu'un très petit nombre d'espèces (respectivement 3, 1, 7 et 2).

Caractères du genre (d'après Burgess 1978).

Corps ovale à arrondi, contour dorsal autour de la dorsale (sans la nageoire dorsale) arqué. Museau allongé, tubulaire, 2,4 à 4,9 fois dans la hauteur du corps; l'allongement est dû à l'exten­sion des os prémaxillaires et mandibulaires. Bouche petite, fendue horizontalement; dents disposées en bandes formées de plusieurs rangées; pas de dents pala­tines; lacrymal arrondi, assez court, denticulé sur son bord antérieur; angle du pré opercule obtus, légèrement serratulé à denté (surtout à l'angle); supra orbitaire denté.
Nageoire dorsale ininterrompue, avec IX épines aug­mentant de longueur d'avant en arrière et 26-31 rayons; son bord postérieur est subvertical et son angle arrondi (et non saillant et pointu comme chez Chelmonops). Nageoires anales de forme analogue avec 3 épines et 17-21 rayons. Pectorales normales. Pelviennes allongées, le pre­mier rayon atteignant ou dépassant le premier rayon de l'anale.
ligne latérale complète, décrivant un arc qui suit le contour du dos, devenant horizontale vers le pédoncule caudal et se terminant peu avant la base de la caudale; écailles moyennes à petites, au nombre de 45-55 en série longitudinale; les écailles sont disposées en rangées hori­zontales sur la moitié inférieure du corps et en rangées obliques (ascendantes) sur la moitié supérieure; le revê­tement écailleux s'étend jusqu'au milieu de la 4e épine de la dorsale et recouvre presque complètement la dernière. Les juvéniles ressemblent aux adultes; ils ne pré­sentent quelques modifications du patron de coloration que chez une seule (Chelmon marginalis Richardson) des trois espèces connues dont deux sont des endémiques australiennes.

Caractères de l'espèce.

Nous reproduisons la description de Cuvier (1831). «... le museau du sixième seulement de sa longueur totale, laquelle n'est pas tout à fait double de la hauteur; et si l'on comprend la dorsale et l'anale dans la hauteur, elle n'est comprise qu'une fois et un tiers dans la lon­gueur. Ces nageoires sont anguleuses, surtout la dorsale, Le corps a des stries longitudinales et cinq bandes verti­cales, savoir : l'oculaire; une deuxième, qui descend de la nuque sur l'opercule et jusqu'à la base des ventrales; une troisième, qui va des derniers aiguillons de la dorsale au-devant de l'anale; une quatrième, allant du milieu de la partie molle d'une de ces nageoires à l'autre, et la cin­quième sur la queue, à la base de la caudale. Elles sont d'une couleur plus foncée que le fond, lisérées de brun encore plus foncé, et de blanc en dessous du brun. On voit de plus sur la dorsale, au tiers de la longueur des rayons mous, du neuvième au treizième, un ocelle ou grande tache ronde, noire, entourée de blanc. N'ayant observé ce Poisson qu'à l'état sec, et n'en trouvant point de description faite d'après le frais, nous ne pouvons in­diquer ses véritables teintes. Il n'y a à la dorsale que neuf aiguillons comprimés, légèrement arqués et assez forts. L'aiguillon de la ventrale est également assez fort, com­primé et un peu arqué».

D. IX, 28-30; A. III, 19-21; P. 14-15; V. 1, 5.

Le seul patron de coloration permet de distinguer très facilement les trois espèces reconnues valides à ce jour (Burgess 1978; Mangé et Bauchot 1984), après une longue période d'incertitude (sous\-espèces ou même synonymes). La bande médiane du corps (la 3ème) et l'ocelle sur la portion molle de la dorsale sont présents à tous les stades, et la bande qui traverse le pédoncule caudal (la 5e) est de couleur brun sombre. Chez Chelmon marginalis Richardson 1842, qui est l'espèce la plus voisine, la bande médiane et l'ocelle s'estompent progres­sivement au cours de la croissance pour disparaitre tota­lement chez l'adulte; en même temps, la bande du pédoncule caudal passe du brun sombre à l'orange. On peut ainsi constater que le Chelmon rostratus marginalis de 5 in. représenté par Marshall (1964) est un Chelmon rostratus et non l'espèce (ou la sous\-espèce) de Richardson. Chelmon muelleri (Klunzinger, 1879) pos­sède un museau plus court et une légère bosse occipitale (profil du haut de la tête convexe) plus ou moins mar­quée; les pelviennes sont noires et les bandes du corps brun foncé.

Variation.

Burgess (1978) a constaté de légères différences entre populations éloignées (Philippines, Thaïlande, Sin­gapour d'une part, Australie d'autre part). Il ne peut conclure, faute d'un matériel suffisant.

dimorphisme sexuel.

D. Zumpe (1964b) qui a élevé pendant 2 ans une paire de Chelmon rostratus (ca. 12 cm LT) a constaté que l'un des partenaires présentait un front un peu oblique et un museau un peu incliné vers le bas; l'autre, de taille sensi­blement plus grande, avait un front en pente plus raide et un «bec» parfaitement horizontal. La dissection a révélé chez ce dernier des testicules et des vésicules séminales très développés. Le premier spécimen a donc été consi­déré comme la femelle du couple. Les mêmes différences morphologiques entre les sexes ont été retrouvées chez 5 autres exemplaires. La révision de Burgess ne fait pas état de distinctions entre les sexes.

ECOLOGIE.

L'espèce n'est commune nulle part. On la rencontre souvent par paire, en petit groupe ou parfois seule, jus­qu'à une dizaine de mètres de profondeur. Dans le golfe de Thaïlande, où elle est moyennement abondante, elle fréquente les rivages rocheux et les formations coral­liennes. Son importance économique est faible; elle est consommée localement (en Malaisie, à l'époque de Cantor, 1849), utilisée pour nourrir les canards ou comme engrais. A la suite d'une communication de Schlosser (1764), relatant les observations de Hommel, directeur de l'hôpi­tal de Batavia, sur un Poisson appelé «Jaculator», et qui était de toute évidence un Toxotes ou Archer, on a pré­tendu que les Chelmons s'aventuraient le long des berges des rivières et abattaient d'un jet d'eau les insectes posés sur les herbes de la rive pour s'en nourrir (Cuvier 1831). En réfutant ces allégations, Bleeker a insisté sur le fait que les Chelmons sont inféodés aux récifs et ne fré­quentent pas les embouchures des cours d'eau (la présence de l'espèce au voisinage des estuaires et des eaux saumâtres est néanmoins signalée et ces biotopes font en fait partie du domaine côtier fré­quenté par Chelmon rostratus). Il reste qu'un Chelmon, comme un Forcipiger et de nombreuses autres espèces, est capable, lorsqu'il vient en surface, de cracher un peu d'eau, mais sans aucun but de prédation.

CONDITIONS D'ÉLEVAGE.

Si les Chelmon rostratus parviennent généralement vivants en Europe, la qualité des spécimens varie beaucoup d'un envoi à l'autre. Ils sont souvent décolorés et maigres, ce qui constitue un mauvais point de départ car, une fois sur le déclin, cette espèce recouvre rarement la santé. Le choix, lors de l'acquisition, est ici particulièrement im­portant, d'autant que les premières prises de nourriture peuvent s'avérer difficiles et ne survenir qu'après une période d'accoutumance au nouveau bac, délai qui peut être fatal à un individu ayant déjà épuisé ses réserves. Un long séjour en quarantaine est recommandé, au cours duquel on distribuera une alimentation variée.

Nourriture.

Quelques spécimens s'alimentent immédiatement, mais la plupart refusent de manger pendant une période plus ou moins longue; il faut alors présenter des aliments variés, proies vivantes de préférence ou congelés dans un brassage moyen : artémias, mysis, copépodes, etc. Ces crustacés forment une grande partie du régime dans la nature. Les polypes de Coelen­térés sont également consommés et les Anémones du genre Aiptasia sont très attractives. On peut y ajouter des Vers très fins (tubifex, enchytrées), des morceaux de néréis et de Lombrics (éviter les Vers du genre Allo­lobophora qui seraient toxiques), des larves aquatiques d'Insectes (chironomes, Culex). On peut encore placer le Poisson en compagnie d'autres espèces qui mangent bien et qui peuvent, éventuellement, l'entraîner à se nourrir. Une fois bien acclimaté, toutes les nourritures sont acceptées, y compris les aliments congelés ou lyo­philisés et, bien entendu, la chair de moule crue ou cuite. P.G. Rohleder (1978) ayant remarqué l'attraction exer­cée sur les Chelmon par les nourritures de couleur rouge, leur présenta avec succès, outre des larves rouges de Chironomes, des Vers de terre rouges de différentes tailles, constatant au passage que ces Poissons sont ca­pables d'ingurgiter de gros morceaux, en dépit d'une bouche apparemment petite. Afin d'accroître la valeur nutritive des Lombrics et d'éviter de troubler l'eau, l'au­teur préconise la méthode suivante : les Vers sont mis à dégorger pendant 3 jours dans un récipient en plastique garni de morceaux de papier humide, puis emballés par 3 à 5 dans une feuille d'aluminium et congelés vivants. Pour nourrir, il suffit de faire décongeler un sachet puis, après avoir coupé les Vers en deux, de remplacer à l'aide d'une seringue le contenu intestinal par un mélange de nourritures sèches réduites en poudre, puis amalgamées avec un liquide nutritif (Liquifry, Microplan, etc.).

Longévité.

Dans de bonnes conditions, la longévité moyenne est au moins de 6 ans, mais la longévité potentielle est de 10 ans et bien davantage (vraisemblablement 30 ans).

maladies.

Après une bonne acclimatation, l'espèce réagit bien aux parasitoses habituelles et supporte sans difficulté les traitements. Des Vers Monogènes parasitant les branchies ont été combattus avec succès par le Masothen de Bayer (10 mg pour 100 litres), les symptômes étant des trem­blements inhabituels du corps (Moog 1977). Zumpe (1964b) a mentionné une mort rapide avec une énorme dilatation de la vésicule biliaire, sans doute consécutive à une occlusion du cholédoque. Les interventions des nettoyeurs, crevettes ou Poissons, sont très appréciées.

COMPORTEMENT.

Activité.

Chelmon rostratus est une espèce calme dont les déplace­ments habituels sont lents et limités. Un individu isolé pourra donc se contenter d'un volume restreint (200 litres). En cas de danger, les réactions sont au contraire très vives, ce qui rend difficile la capture de cette espèce dans la nature pendant la journée (Jonklaas 1975). L'ac­tivité nocturne est très faible et se limite à quelques mouvements lents, en réponse à une perturbation (lu­mière d'une torche par exemple). La robe de nuit consiste simplement en un assombrissement des parties claires.

Relations intraspécifiques.

Elles sont très variables en fonction des individus et des circonstances. En règle générale, les animaux sont agressifs entre eux, surtout dans de petits bassins, et de Graaf (1977) estime que la vie en groupe n'est possible que dans un aquarium spacieux, pourvu de nombreuses cachettes, où les antagonistes ont aussi la possibilité de fuir. Même dans ces conditions, un spéci­men peut être tué par ses congénères (cf. ci-dessous). On connaît cependant plusieurs exemples de paires (ou de couples) ayant vécu ensemble sans incidents. Nous avons mentionné plus haut le cas de D. Zumpe qui a conservé un couple plus de 2 ans dans des bacs de 150 puis de 1800 litres. Deux individus parfaitement identiques entre eux (? couple) ont vécu pendant six ans dans un bassin de 900 litres à l'Aquarium du Croisic. A l'Aquarium de vannes, trois individus - dont un nettement plus grand que les autres (ca. 100 et 70 mm) - ont été introduits en mars 1985 dans le plus vaste bassin (35 m3); après que l'un d'eux ait été tué très rapidement par ses congénères, les survivants ont formé une paire qui s'accorde bien, mais qui, en dehors d'une différence de taille appréciable (ca. 100 et 130 mm à présent), sont morphologiquement identiques (D. Bou­gard, coin. pers.). Sans doute existe-t-il de nombreux cas analogues, mais, depuis Zumpe, personne, à notre con­naissance, n'a su distinguer un mâle éventuel d'une femelle. Le comportement agonistique a fait l'objet d'observa­tions très précises (Zumpe 1964) et d'un film (Institut du film scientifique de Gôttingen). Le but des combats est d'établir une hiérarchie entre les partenaires d'un couple ou au sein d'un groupe; bien que fortement ritualisés ils peuvent, au moins dans les conditions de l'aquarium, entraîner la mort. Dans le combat frontal, commun à de nombreuses espèces de Chétodontidés, les adversaires se font face, tête vers le bas et nageoires dressées, en prenant contact par leurs longs museaux croisés et leurs fronts. D. Zumpe a décrit également le «caroussel» ou «tourbillon», dans lequel 2 individus placés côte à côte, tête-bêche, se mettent à tourner très rapidement l'un autour de l'autre, et les «bourrades» latérales, au cours desquelles le «bec» peut provoquer des blessures sanglantes sur le flanc du partenaire.

Relations interspécifiques.

Très bonnes, indifférent vis-à-vis de la plupart des autres espèces. Bien portant, notre Poisson est capable d'entrer en compétition ali­mentaire avec des espèces plus rapides et plus voraces que lui.

Conclusions.

Poisson passionnant qui offre la possibilité d’intégrer un Chétodontidé dans un aquarium récifal, il devra être choisi acclimaté par le commerçant pour éviter des déboires à l’introduction. Les vers tubicoles (et d’autres) constitueront ses premiers repas à défaut d’autres choses : seul un volume correct évitera de perdre un poisson difficile au point de vue de la nourriture. Dans des aquariums spacieux, il est parfaitement envisageable de maintenir Chelmon rostratus en paire, car ils formeront un couple après quelques temps. Non conseillé au débutant (beaucoup trop de poissons meurent par inexpérience de l’aquariophile), il est préférable de le choisir petit lors de l’acquisition : les chances de le voir s’alimenter très rapidement sont nettement meilleures.

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